5 mythes et réalités sur les avalanches

C’est parti!
1. Les avalanches se produisent seulement dans les hautes chaînes de montagnes comme les Rocheuses, les Alpes, les Andes et l’Himalaya.
Mythe! Deuxième cause de mortalité par catastrophe naturelle au Québec, les avalanches sont bel et bien présentes dans les Chic-Chocs. Étonnamment, plusieurs accidents sont survenus sur des pentes courtes au dénivelé inférieur à 70 mètres.
2. Les pentes suffisamment ouvertes et inclinées pour skier sont les plus à risque d’avalanche.
Réalité! Un terrain avalancheux comprend une pente de 30 à 45 degrés. Au-delà de cette inclinaison, les avalanches sont fréquentes et de petites tailles, ce qui ne laisse pas le temps à la neige de s’accumuler. Sous les 30 degrés, l’inclinaison est insuffisante, à moins d’une avalanche de neige mouillée au printemps ou après de fortes pluies.
3. La grande majorité des accidents d’avalanche est déclenchée par la victime elle-même ou par un membre de son groupe.
Réalité! Les skieurs, les planchistes, les motoneigistes, les randonneurs ou les opérateurs de machinerie en montagne sont des déclencheurs d’avalanche lorsqu’ils s’engagent dans des zones à risque. Le simple poids d’une personne sur une pente peut rompre l’équilibre précaire du manteau neigeux et provoquer une avalanche en un instant.
4. Il est possible d’entendre, de voir ou de ressentir des signes de neige instable.
Réalité! Le manteau neigeux instable révèle des indices aux gens qui sont attentifs :
- On peut entendre et ressentir des « whoumfs », des sons causés par une couche de neige qui s’affaisse rapidement.
- On peut voir des fissures qui se propagent sur une pente.
- On peut voir et/ou entendre la chute de corniche quand se détache une masse de neige déposée par le vent près d’une cassure nette de terrain.
5. Lorsqu’une avalanche survient, mieux vaut quitter la scène de l’accident et aller chercher les secours le plus rapidement
Mythe! Le sauvetage autonome effectué par les membres du groupe déjà sur place avec l’équipement de base (DVA, pelle et sonde) offre les meilleures chances de survie puisque celles-ci diminuent grandement après 15 minutes seulement. Lorsqu’une personne est ensevelie, il faut la localiser et excaver pour lui venir en aide le plus rapidement possible. Les secours arriveront bien au-delà des 15 premières minutes.
Collaboratrice: Julie LeBlanc, Prévisionniste en avalanche – Avalanche Québec
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