Paradis des motoneigistes et des skieurs, terrain de jeu infini, le territoire sauvage des Chic-Chocs peut rapidement devenir dangereux si l’on s’y aventure sans équipement adéquat et formation spécialisée. Êtes-vous prêt à reconnaître le vrai du faux sur les avalanches?

Sorry, description in french only. 

C’est parti!

1. Les avalanches se produisent seulement dans les hautes chaînes de montagnes comme les Rocheuses, les Alpes, les Andes et l’Himalaya.

Mythe! Deuxième cause de mortalité par catastrophe naturelle au Québec, les avalanches sont bel et bien présentes dans les Chic-Chocs. Étonnamment, plusieurs accidents sont survenus sur des pentes courtes au dénivelé inférieur à 70 mètres.

 

2. Les pentes suffisamment ouvertes et inclinées pour skier sont les plus à risque d’avalanche.

Réalité! Un terrain avalancheux comprend une pente de 30 à 45 degrés. Au-delà de cette inclinaison, les avalanches sont fréquentes et de petites tailles, ce qui ne laisse pas le temps à la neige de s’accumuler. Sous les 30 degrés, l’inclinaison est insuffisante, à moins d’une avalanche de neige mouillée au printemps ou après de fortes pluies.

 

3. La grande majorité des accidents d’avalanche est déclenchée par la victime elle-même ou par un membre de son groupe.

Réalité! Les skieurs, les planchistes, les motoneigistes, les randonneurs ou les opérateurs de machinerie en montagne sont des déclencheurs d’avalanche lorsqu’ils s’engagent dans des zones à risque. Le simple poids d’une personne sur une pente peut rompre l’équilibre précaire du manteau neigeux et provoquer une avalanche en un instant.

 

4. Il est possible d’entendre, de voir ou de ressentir des signes de neige instable.

Réalité! Le manteau neigeux instable révèle des indices aux gens qui sont attentifs :

  • On peut entendre et ressentir des « whoumfs », des sons causés par une couche de neige qui s’affaisse rapidement.
  • On peut voir des fissures qui se propagent sur une pente.
  • On peut voir et/ou entendre la chute de corniche quand se détache une masse de neige déposée par le vent près d’une cassure nette de terrain.

 

5. Lorsqu’une avalanche survient, mieux vaut quitter la scène de l’accident et aller chercher les secours le plus rapidement

Mythe! Le sauvetage autonome effectué par les membres du groupe déjà sur place avec l’équipement de base (DVA, pelle et sonde) offre les meilleures chances de survie puisque celles-ci diminuent grandement après 15 minutes seulement. Lorsqu’une personne est ensevelie, il faut la localiser et excaver pour lui venir en aide le plus rapidement possible. Les secours arriveront bien au-delà des 15 premières minutes.

Collaboratrice: Julie LeBlanc, Prévisionniste en avalanche – Avalanche Québec

Other articles

13 July 2025

Inspiring portrait – Marlène Sohier

Marlène left the region at the age of 25, hoping to return to settle there for her retirement. At 60, driven by the desire to contribute to the development and influence of her village, she finally decided to return to her roots. Upon...

Read

6 July 2025

Inspiring portrait – Valérie Bertrand-Lemay

After a childhood in Abitibi and a teenage year between Montreal and the Laurentians, Valérie moved to Quebec City, then Montreal to study theater. In 2012, she co-founded Théâtre Témoin, a touring production company. It was during a...

Read

29 June 2025

Inspiring Portrait – Danielle Duguay and Éric Bluteau

Danielle and Éric, both passionate about Haute-Gaspésie, have found their place in this region they now call home. Danielle, originally from Val-d'Espoir, grew up in Gaspé and studied in Montreal. Éric, meanwhile, was born in Alma and...

Read